Unworthy Promise
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 | Sujet: La solitude est ma plus grande amie .. ; Privé Andromède  Jeu 14 Juil - 12:40 | |
| La solitude est ma plus grande amie ..
Privé à Andromède.
« Sans coeur nous ne serions que des machines. »
J'étais seule. Seule sur cette plage, rappelant la mélancolie des jours passés. La trace de mes sabots comme encrée dans le sable fin et humide du bord de mer, permettait à quiconque de me suivre à la trace. La tête basse, les naseaux touchant presque le sol et les yeux fermés, je marchais tranquillement sans réellement savoir où j'allais. Je n'avais aucun but précis, aucun objectif particulier. Je voulais juste qu'on me laisse tranquille, qu'on me laisse mourir seule, de chagrin. La triste réalité était face à moi. Ces nouvelles terres étaient comme un nouveau départ. Il me fallait oublier, oublier tout ce que je savais sur mon passé et reconstruire une histoire, ici. Aurais je la force de mettre de côté mon passé ? D'oublier ainsi parents et amis ? Non, jamais ..
Je m'arrêtais, un instant. L'obscurité et le calme de ce lieu m'apaisais. Je relevais la tête, lentement et presque machinalement. Tel un robot, sans coeur et sans âme. C'est ce que j'étais finalement quand on y réfléchissait bien .. Une fine brise fit voleter mes crins, les faisant ainsi divaguer au grès du vent. J'étais comme une statue de marbre, sans vie. Le regard vide, tournée vers la mer, je ne pensais pour une fois plus à rien. Ou peut être bien que je pensais à trop des choses à la fois .. Tout devait se mélanger, me rendant ainsi presque inconsciente et me faisant croire que mon esprit était vide. C'était étrange comme sensation. On n'a l'impression que l'on ne contrôle plus rien, ni nos pensées, ni même nos mouvements. Comme emportée par une vague. Oui, une vague de souvenir, lointain ..
La mer s'avançant sur la plage commençait à effacer la trace de mes sabot, dissimulant ma présence. L'odeur d'un congénère me rappelais alors que je n'étais pas seule. Non, plus maintenant. Brusquement, je tournai la tête, vers la droite d'abord, puis vers la gauche. Rien, aucune trace de présence animale. Juste cette foutue odeur. Où se cache t'il ? Je retournai mon regard en direction de la mer. S'il y avait quelqu'un d'autre, il finirait peut-être par se montrer. Ou pas, il fait bien comme il veut .. | |
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Quiero.
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Feuilles de personnage
Prénom du personnage: Quiero -/ Andromède
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| | Sujet: Re: La solitude est ma plus grande amie .. ; Privé Andromède Jeu 14 Juil - 15:45 | |
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Elle ... ?
Elle, elle était cet éternel ombre silencieuse, celle que l'on avait rarement vue, celle qui n'osait pas se montrer, ce personnage antipathique qui fuyait soigneusement ces prochains, qui s'écartait de toute les occupations grotesques de ces congénères, cet animal sauvage et antisociale, pris de rage et taciturne qui n'en finissait plus de compter le nombre de fois où elle avait fuit la compagnie, qui s'avouait être en fait une jument timide et gauche qui n'avait jamais pût se faire accepter des autres. Celle qui avait pendant de longues années amassé tellement de haine et de colère, que les deux réunis engendrait un cocktail Molotov qui s'avérait plutôt dangereux et qui pouvait exploser à n'importe quelles contrariétés.
Andromède marchait depuis un bon moment maintenant, elle suivait un maigre sentier de terre camoufler par d'épaisses fougères sauvages elle ne savait pas trop où aller mais espérait que ce bout de chemin farouche ne la perdrait pas, son regard balayait doucement la paysage, fixant avec attention les pins chétifs qui ployaient dangereusement sous la force d'un vent puissant et virulent. Elle lâcha quelques quintes étouffées, le sel marin lui piquait les lèvres et lui asséchait la bouche et une odeur immonde de poissons vînt incommoder son nez. Elle posa son regard loin devant elle, et, bien qu'elle ait eu quelques petits tracas, Andromède ne pût que s'émerveiller du magnifique paysage qui s'offrait à elle.
Un endroit ou se côtoyait étrange violences et calme angoissant, Andromède ne pouvait qu'apprécier ce genre de lieux ou les éléments régnaient en maître. C'était ce chez elle qu'elle n'avait jamais pût avoir. Elle laissa s'échapper un soupir exténuer et un vent doucereux souleva doucement ces crins ébènes, un vent qui vînt lui apporter plus qu'un petit rafraichissement, il était accompagné, accompagné d'une odeur équine. Et Andromède ne pût que lâcher un second soupir perdu dans l'ombre du désespoir, elle était fatiguée... - fatiguée de parler - fatiguée d'exister - fatiguer de cette vie lasse et monotone. Cette solitude qu'elle avait enfin acquise voila qu'elle s'évaporait aussi vite qu'elle était arrivée...
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